Jusqu’en 1977, à Chérisy, vous trouviez principalement des commerces de proximité alimentaires et de services : Une charcuterie qui est maintenant fermée faute de repreneur, une boucherie, une boulangerie, un coiffeur, deux bars (dont l’un propose tabac et journaux), quelques stations-service qui n’existent plus, un garage, une banque et un bureau des PTT (aujourd’hui La Poste).
Contrairement à la grande majorité des communes rurales qui voient leur population migrer vers des zones urbaines, faute de travail et de commerces de proximité qui ferment l’un après l’autre, Chérisy a su conserver son économie locale et donc sa population.
Vous y trouvez tous les commerces et services indispensables au quotidien. La sauvegarde de ces activités économiques locales joue un rôle primordial d’un point de vue social. Les personnes âgées, les mères de famille ont tout à leur disposition.
De plus, l’industrie meunière (Moulins de Chérisy et Moulin des Osmeaux) permet à une partie importante de la population d’avoir du travail. Les emplois y sont nombreux.
De 1977 au début des années ’80, le mouvement s’accélère. Jusqu’alors, les secteurs médicaux et paramédicaux ne sont représentés que par le médecin généraliste du village, le docteur Serge Raineson, installé depuis peu (fin 1978). Une nouvelle activité médicale s’installe au 24, rue Charles de Gaulle : une pharmacie, créée par Michèle Lebarbier. Une infirmière libérale, Madame Deprey-Sterbecq, conseillère municipale à cette époque, crée à son tour son cabinet. De ce fait, en un an de temps, ce sont trois nouvelles activités importantes qui se créent sur notre commune.
Dans les années suivantes, un Kinésithérapeute, Monsieur Auger, et un dentiste, Monsieur Davanne, agrandissent la liste des prestataires médicaux installés à Chérisy. Ensuite, une épicerie, un fleuriste, un taxi voient le jour.
Milieu des années ’80, le secteur industriel chérisien est bien présent, mais éparpillé sur l’ensemble du territoire de la commune : Les Moulins de Chérisy au centre du bourg, le Moulin des Osmeaux à quelques kilomètres de là, la MEAC au Petit Chérisy, RMS à la Mésangère, Eurograin et les Transports Charles à la Croix de Raville… aucun espace n’a jusqu’alors été prévu pour accueillir de nouveaux entrepreneurs.
En 1987, le conseil municipal de l’époque, prend la décision de faire viabiliser un terrain de 70 000 m² légèrement excentré du bourg afin de conserver la beauté naturelle du village. La zone d’activités des Forts prend vie. Elle se situe entre la route de Paris (ancienne RN 12) et la rue de Marsauceux.
Aujourd’hui, les commerces du bourg, les activités industrielles et de services résistent. La zone d’activités des Forts a été rejointe par une nouvelle zone : La zone d’activités de la Croix de Raville. Comme son nom l’indique, elle se situe à la Croix de Raville, proche des terrains de sports (stade, tennis, basket, squash…). Comme la ZA des Forts, son accès par la voie express (2 x 2 voies) Paris – Brest est quasiment direct (200 mètres environ de la RN12).
Les entreprises présentes sur ces deux ZA, prospèrent. Ce sont plus de 200 emplois qui ont pu ainsi être développés depuis cette période. D’autres projets d’installation se sont également concrétisés, notamment sur la zone des Forts.
D’autre part, dans le cadre de la CCLVD (Communauté de Communes « Les Villages du Drouais ») une ZAC de 40 ha a été mise en place à Germainville (à 3 km de notre commune). Un échangeur a été construit courant 2010 sur RN12/RD136 afin de desservir la zone des Merisiers, en toute sécurité. Parallèlement à ces travaux, l’entreprise Ségurel s’est implantée sur 11 ha (220 emplois).
L’activité économique du drouais est loin d’avoir dit son dernier mot.